« Victor London, L’Ordre Coruscant » de Patrick Mc Spare

Amateurs d’aventures, ce livre est pour vous ! Telles les aventures de Tintin ou d’Indiana Jones, celles de Victor London commencent sur les chapeaux de roue et ne s’arrêtent qu’avec le mot « Fin ». Indépendant de la série Les Héritiers de l’Aube (chez le même éditeur) qui se déroule dans le même univers, en partie à la même époque (ici, victorienne – 1867), ce volume se dévore sans aucun problème.

Le jeune préadolescent Victor London est orphelin et désespère de quitter un jour la « workhouse », véritable bagne pour les enfants abandonnés où il parvient à survivre non sans mal. Il rêve d’un destin à la Oliver Twist. Cependant, un matin dès potron-minet, notre jeune héros surprend une conversation entre Summerfield, le directeur de la workhouse, et un inconnu à propos d’un dénommé Sourad Ombre-QuiTue, qui serait là pour s’en prendre à lui, Victor ! Summerfield, le jour même, lui annonce qu’un bienfaiteur l’engage comme ouvrier. Ce mystérieux individu viendra le chercher après le souper. S’étant assoupi sur son lit, Victor se réveille pour prendre part, bien malgré lui, à une course-poursuite dans le pensionnat d’abord puis, kidnappé, sur les toits de Londres. Sous la garde de Charlie et Kelly, deux membres de l’Ordre Coruscant, Victor comprend qu’il est convoité par les mystérieux Impérieux, autre société secrète ayant, elle, des buts maléfiques. Et puis il y a cet incroyable commandant Anderson qui lui a promis de l’aider… De Londres jusqu’aux confins de l’Extrême-Orient, Victor va vivre moult aventures particulièrement bien menées et trépidantes. Les descriptions du Londres victorien permettent de plonger efficacement dans cette histoire de complots et de sociétés secrètes qui se livrent de terribles combats dans l’ombre. Même si les références aux classiques et, particulièrement, à Dickens sont parfois un peu lourdingues par leur récurrence, ces pérégrinations du jeune Victor London ne manquent pas de panache. On y croise quelques personnages qui donnent du piment à l’aventure. Elles ne manquent pas non plus d’humour (les déclinaisons du nom de Sourad en sont un bel exemple), voir d’autodérision et, en attendant
le second tome, donnent envie de lire Les Héritiers de l’Aube et Les Hauts Conteurs, les autres ouvrages de Patrick Mc Spare (alias Patrice Lesparre, aussi scénariste et dessinateur de BD).


Chronique de Vincent ‘1379’ Delrue

A propos de Christian

L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

Consultez aussi...

« Le Troisième Exode » de Daniel Mat

Il y a un siècle de cela, ATMOS, un réseau d’intelligences artificielles, a quitté la …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.