« Que le temps l’emporte » de Ewan Blackshore

Moitié polar, moitié SF, ce petit bouquin se lit avec plaisir.

Wells, un enquêteur, est envoyé dans un petit village en Irlande : celui-ci a été construit et peuplé artificiellement ! Quelle machination se cache derrière cette apparence de bonheur ? Dans quel but ces mises en scène grandeur nature ? Quels sont les tenants et aboutissants de la mort du père de l’étrange femme qui prétend avoir réalisé le rêve de Wells ? L’auteur mêle rebondissements, hommages et interpellations du lecteur pour entretenir le suspense à la façon d’un feuilletoniste du XIXième siècle, ou dans la lignée d’un Leblanc ou d’un Leroux. Il se permet tout : les clins d’œil appuyés, les noms fantaisistes des personnages (Clark Marvel ou Darkstrand en faisant référence à son propre pseudo !), les clichés sur l’Irlande (la Guiness, les pubs…), mais ça passe car le rythme est alerte, et sur dix blagues il y en a bien cinq qui devraient vous faire sourire au moins. La vraisemblance n’a ici que peu d’importance, même si l’intrigue est solide et aurait pu donner un vrai thriller de SF.

Blackshore a préféré jouer avec les idées, jongler avec les mots. Laissez-vous surprendre !

 

Chronique de Max ‘648 Morel

Éditeur La Sentinelle
Auteur Ewan Blackshore
Pages  250
Prix 5,20€

A propos de Richard

"Ça mériterait un bon coup de pinceau" que j'ai eu la folie de dire. "Tiens voila les clés" fut leur réponse. Voila comment on se retrouve webmaster chez PdE...

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