« Enders – Starters 2 » de Lissa Price

Par rapport à sa situation au début de Starters, tout a changé pour la jeune Callie Woodland quand commence sa suite, Enders : après avoir aidé à mettre fin aux agissements de l’agence Prime destinations, elle a été adoptée par Helena, une vieille dame aisée, et vit dorénavant dans le luxe avec son ami Michael et son jeune frère Tyler.

Tout semble aller pour le mieux quand elle est témoin d’un attentat perpétré par une ancienne connaissance, dont les gestes sont contrôlés à distance. Cela lui rappelle sa période à l’agence, où elle était devenue une Métal : dans son contrat, à tout moment, quelqu’un pouvait prendre sa place dans sa tête et contrôler son corps. Et cela la ramène aussi à sa condition : la puce qui permettait ceci est toujours active, et les anciens membres de l’agence semblent bien décidés à l’utiliser !

Traquée par les sbires du Vieux, ancien dirigeant de Prime destinations, elle trouve de l’aide en la personne de Hyden, qui se présente comme le fils rebelle du Vieux. Vif et intelligent, il semble tout connaître des agissements de son père. Mais peut-elle vraiment lui faire confiance ?

Cette suite de Starters, qui était un thriller technologique simple, mais assez efficace, laisse franchement dubitatif ; on ne comprend pas vraiment les raisons de l’attentat initial, ni les réactions d’un certain nombre de protagonistes, parmi lesquels les personnages principaux… le tout manque de but, d’intrigue, on est en présence d’une succession d’événements pas toujours corrélés entre eux et qui s’assemblent un peu au petit bonheur. Plein de pistes sont abandonnées ; notamment, le rassemblement de tous les Métals pour les protéger et mettre à profit leurs différents talents ne débouche sur rien. Il aurait peut-être fallu rester simple et ne pas partir dans tous les sens. Quoi qu’il en soit, Enders est un roman moyen, nécessaire quand on connaît la fin très ouverte du premier tome, afin de répondre aux pistes qui y sont lancées, mais qui déçoit beaucoup les attentes des lecteurs de celui-ci.

A propos de Olive

Pilier du Club, Olivier fait partie des anciens et continue à faire vivre AOC, le recueil de nouvelles trimestriel, dont il est le maquettiste et rédacteur en chef. A l'occasion, Olivier publie aussi des nouvelles, participe aux salons, à d'autres revues, rédige des articles dans PdE, gère le site Internet, etc. Dans le milieu, on le surnomme le Shiva de l'imaginaire !

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