« Rhizome » de Nadia Coste

Nadia Coste extrapole (à peine…) sur la catastrophe écologique que l’on voit se produire de nos jours, celle qui détruit l’écosystème terrien.

En 2081, les humains ont tellement pollué l’air et l’eau que la vie ne serait plus possible sur Terre sans les Plantes. Rapportées d’un voyage sur une lune de Jupiter, ce sont en fait des organismes originaires de la Terre, qui avaient été laissés là, lors d’une précédente expédition.

Elles ont survécu, se sont adaptées et ont acquis des propriétés extraordinaires : leur action permet de purifier l’air et l’eau de la planète, et offre ainsi une chance de survie à l’humanité dans son berceau. Toutefois, elles prolifèrent sans que les scientifiques ni le gouvernement ne s’expliquent pourquoi et comment.

L’Homme, confronté à l’inconnu et à ce qu’il ne comprend pas, retrouve vite son vieux réflexe  : considérer l’autre comme une menace et le détruire. Mais les pesticides envisagés sont aussi dangereux pour l’humain que pour les Plantes…

Jaro est un jeune botaniste qui étudie ces végétaux étonnants. Il vient de s’installer avec l’amour de sa vie, Manuela, lorsqu’après une sortie dans l’agroforêt au contact des Plantes, il inhale des spores. Peu après, il développe une étrange maladie. Bientôt, il a l’impression d’entendre une voix à l’intérieur de lui, une voix qui réclame son aide. Les Plantes auraient-elles besoin d’un ambassadeur pour parler en leur nom ?

Dénonciation des folles actions des hommes qui conduisent à une catastrophe annoncée, histoire d’une passion amoureuse condamnée, Rhizome mélange les genres et pousse le lecteur à s’interroger sur l’avenir, les choix politiques et, au-delà, sur les choix personnels qui s’offrent à l’humanité et à l’individu. Les personnages sont bien campés, parfois un peu stéréotypés, mais on est emporté par la métamorphose du jeune Jaro et son évolution, entre révolte, résignation et acceptation.

Chronique de Sylvie ‘822’ Gagnère

A propos de Christian

L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

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