« La nuit de la libellule » de Luc Baguet

Bushmills, village côtier, Irlande du Nord. 12 juillet 1317  : le jour de ses 17 ans, Nolwenn suit une libellule qui la conduit au bord de la falaise. La jeune fille s’avance, tombe et disparaît. Jamais elle ne sera retrouvée.

11 mai 1719 : Victoria fête ses 17 ans et reçoit un poney en cadeau. Elle fait un tour sur son dos quand elle repère une libellule. Elle la suit au bord de la falaise, le poney s’arrête juste à temps, mais Victoria est passée par-dessus son encolure et a disparu. Jamais elle ne sera retrouvée.

De nos jours  : Amy, qui va très bientôt fêter ses 17 ans, est obsédée par trois croix celtiques très anciennes plantées en haut de la falaise. La jeune fille veut comprendre cette attirance étrange et se livre à des recherches sur l’origine de ces croix. Elle découvre alors que tout est lié à l’histoire de sa famille, un passé trouble gardé soigneusement secret.

Aux alentours de l’an mil, Elliot Craston épousa Aislinn Follet qui lui donna un fils : Roan. Elliot se remaria et sa seconde épouse lui donna une fille, Eyleen. La mère était guérisseuse et avait transmis son don à sa fille. Taxée de sorcellerie, cette dernière fut précipitée du haut de la falaise par les villageois. William, son amoureux, érigea une croix sur la falaise en sa mémoire.

Quant au manuscrit que les guérisseuses de cette famille se transmettaient de mère en fille, il disparut à la mort d’Eyleen. L’Église se mit en quête de ce livre, Roan aussi, et pendant des siècles, des luttes meurtrières se déroulèrent pour le retrouver. Avec ses recherches, Amy n’a-t’elle pas réveillé un passé dangereux ?

J’ai, de suite, accroché avec cette histoire passionnante, avec ces disparitions de jeunes filles, avec ces luttes fratricides, et puis avec cet amour fou qui défie le temps. Le fait que le récit se déroule à différentes époques, mais toujours dans les mêmes lieux, le rend encore plus intéressant. On emprunte les pas d’Amy et, comme elle, on veut comprendre pourquoi ces croix se dressent sur la falaise. C’est bien écrit, original, et le roman est un mélange réussi de suspense, de fantastique, de poésie et de romance. Il est, de plus, doté d’une très attirante couverture réalisée par Hugues Panec.

Chronique de Michelle ‘1642’ Gagnère

A propos de Christian

L'homme dans la cale, le grand coordinateur, l'homme de l'ombre, le chef d'orchestre, l'inébranlable, l'infatigable, le pilier. Tant d'adjectifs qui se bousculent pour esquisser le portrait de celui dont on retrouve la patte partout au Club. Accessoirement, le maître incontesté du barbecue d'agneau :)

Consultez aussi...

« Bearmouth » de Liz Hyder

Bearmouth – la gueule de l’ours – ce sont des kilomètres de tunnels, des tonnes de charbon, …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.