Cinocheries

  • Ce sujet contient 13 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par vincent, le il y a 4 mois.
14 sujets de 1 à 14 (sur un total de 14)
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    Messages
  • #3837
    vincent
    Participant

    Bon, allez, je me permets ici de pondérer un peu l’enthousiasme sur Blade Runner qui est certes un film sympathique, mais pas un des plus grands films réalisés de par le monde.
    Ridley Scott a fait deux films sympas (voire excellents, allez, je suis moi aussi sympa) : Alien et Blade Runner. Il avait aussi fait Duellistes qui était intéressant. Depuis, l’argent facile l’a rattrapé, et les diverses versions vidéo de Blade Runner sont là pour l’attester, et le très peu que j’ai lu/vu sur Prometheus ne fait que le confirmer.

    J’aurais même tendance à penser que là où il faut un « director’s cut », c’est qu’il y a un manque de vrai « director ». N’a-t-on jamais vu un Franck Capra, un Howard Hawks, un John Ford, un Ernst Lubitch, un Alfred Hitchcock, un Carl Theodor Dreyer, un Jean Renoir, un Yasujiro Ozu’s « Director’s Cut » ?

    Relativisons donc, et surtout n’allons pas dépenser inutilement des sous pour aller à Londres voir un film qui ressortira très certainement par chez nous, si il y du pognon à se faire !
    Mais comme hélas ce sera une version numérique, on y perd déjà en « chaleur ». J’ai en effet compris ce qu’avaient ressenti les amateurs de musique avec l’arrivée des CD : c’est propre, trop propre pour être vivant.
    Peut-être un peu comme les films des Scott (j’ose même pas écrire le nom du fréro !).
    C’était un billet de bonne humeur du dimanche !

    #3850
    vincent
    Participant

    Et en plus, v’là une suite ! Aussi stupide que celles de 2001, on peut le parier ! Quand Hollywood est à court d’idées nouvelles pour se faire du pognon, on recycle ad nauseam ce qui a fonctionné. Minable, misérable…. et bien triste

    #3949
    Mourad
    Maître des clés

    Pour revenir sur les CDs, c’est vrai que les premiers lecteurs avaient un son d’une froideur désarmante. En revanche, par la suite, quand la technologie s’est améliorée, ce sentiment n’a pas complètement disparu. Et pour cause, cette sensation est réelle, car les logiciels de correction des erreurs et scories présentes sur la galette génèrent, de mémoire, ce que l’on appelle un pré-écho. Un son qui vient parasiter le signal réel.
    Il existe ainsi quelques autres tares du CD, mais pour la majeure partie des gens ne compensent la propreté du signal, soyons honnêtes 🙂

    Mais on s’éloigne du sujet là. Pour 2001… je ne sais pas. J’en garde un souvenir mémorable, une musique qui colle à la peau, une ambiance dont on a du mal à sortir.

    Peut être que les années ont bonifié le sentiment, mais déjà à l’époque j’avais été choqué par la qualité du film.

    Enfin, pour le recyclage des films, je crois que c’est depuis les origines que le cinéma recycle encore et encore les idées, les scénarios, fait des suites et des remakes. C’est vrai que ces dernières années cela se voit plus. Et qu’on aimerait bien du changement !!!

    #4120
    vincent
    Participant

    J’ai vu Imitation Game Morten Tyldum
    avec Benedict Cumberbatch et Keira Knightley
    affiche du film Imitation Game
    J’ai eu un peu peur au début de voir encore Cumberbatch dans un rôle de génie-handicapé des relations humaines (comme dans la série Sherlock et dans Star Trek dans les ténèbres). Heureusement, l’attitude froide de son personnage est explicitée et s’humanise au fur et à mesure, permettant à cet excellent acteur de montrer son talent.
    Il s’agit effectivement beaucoup plus d’un témoignage sur l’horreur des préjugés qu’un film d’espionnage, comme pourrait le laisser croire la bande-annonce. Un film à voir, donc.

    J’ai aussi vu American Sniper de Clint Eastwood avec Bradley Cooper et Sienna Miller.
    affiche de American Sniper
    Ahhh, le cas Eastwood ! Autant il semble être un être humain relativement détestable, autant il réalise des films d’abord très bien torchés, et puis intelligents. Ici, il évite l’hagiographie, même si on sent la sympathie pour le personnage. On voit comment ce métier effroyable d’assassin, qui permet à l’armée américaine de s’immiscer dans le monde entier, mine ceux qui le pratiquent. Intelligent justement parce qu’Eastwood accorde son respect le plus profond à ce sniper (tireur d’élite), l’accompagnement musical du générique de fin l’atteste (je fais exprès de ne pas la dévoiler), sans pour autant en faire un super héros. Au contraire, lui et sa famille souffrent énormément de son métier. Un autre film à voir !

    #4191
    Mourad
    Maître des clés

    Bonjour Vincent,

    Merci pour ces deux petites rubriques cinéma.
    Je profite de l’occasion pour savoir si cela t’intéresserait de nous faire partager ta passion cinématographique afin qu’on la relaie autrement ? Sur le site par exemple, ou dans nos publications.
    N’hésite pas à me contacter !

    A bientôt

    #4192
    vincent
    Participant

    Sur le site, faudrait qu’on étudie la chose, mais dans PdE, ça fait quelques temps que je participe, pas de problème !

    #6313
    vincent
    Participant

    Je présume n’être pas le seul à être allé voir « Star Wars VII ». Même si il ne s’agit pas du film du siècle ni de l’année (je l’ai vu en 2015 !), on y retrouve les plaisirs de spectateur de la première trilogie. On sent bien que le vieux Lauwrence Kasdan au scénario et le sur-évalué Abrams à la réalisation sont des amateurs de la saga. Du coup, le bonheur de retrouver d’anciens personnages et la joie d’en découvrir de nouveaux marche plutôt bien.
    J’ignore si la 3D valait le coup/coût, les lunettes 3D ne s’adaptent pas sur toutes les lunettes de vue, ce qui est bien dommage.

    A noter aussi que la plus que mercantile productrice-distributrice major company disney a décidé d’interdire ce film aux salles indépendantes. Vous n’aurez donc pu le voir qu’en payant plein pot dans les salles les plus commerciales. Il n’y a pas de petit profit !

    #6345
    Mourad
    Maître des clés

    Tiens, je ne savais pas ça pour les salles indépendantes. Décidément … la grande classe.
    Je partage ton sentiment sur le reste 🙂

    #6475
    vincent
    Participant

    Le cinéma villeneuvois (59650) « Le Méliès » propose le samedi 26 mars une soirée « Mad Méliès ».
    Ce sont un des caissiers et un des projectionnistes qui sont fans de cinéma bis. Ils font très fort avec à 20 h « Le Grand Silence » de Sergio Corbucci (1968) et à 22 h 15 « Opération Peur » de Mario Bava (1966).
    Comme l’aurait écrit JP Putters, il n’y a pas que Mario qui bava à la lecture de ce programme ! D’autant que je n’ai pas vu ces deux films et qu’ils seront, bis italien le méritant, passés en VF. En effet, le cinéma italien de l’époque a ceci de particulier que le doublage des acteurs était systématique ! Du coup, même la VO est un doublage !
    Bon sang ! et je ne pourrai même pas y être ! Enfer et dame Nation !

    #7280
    vincent
    Participant

    http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/16/02/08/15/36/254233.jpg

    Les grandes vacances permettent d’aller voir entre copains des films qu’on n’aurait pas forcément eu l’idée/envie de regarder.
    Ainsi en est-il de cet « Independance Day 2 », ou « Résurgence ». Je n’avais du apercevoir le premier qu’à la tv. Je n’avais donc guère de souvenir des personnages.
    Même si l’humour de Roland Emmerich, le même réalisateur qu’il y a vingt ans, semble plus volontaire, et volontairement appuyé, il ne parvient pas à sauver la pauvreté du scénario.
    Même si le grand spectacle est au rendez-vous, on y retrouve cette folie propre aux films de super-héros : on vous détruit la quasi totalité de la planète mais c’est pô grave : on a gagné !

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm-240105/photos/detail/?cmediafile=21270376
    Plus sympa, et flirtant finalement avec un fantastique gentillet, quotidien mais hors réalité, « L’Effet Aquatique » de Solveig Anspach nous emmène dans l’improbable histoire d’amour entre un grutier et une maître-nageuse.
    Déjà les personnages sont,hélas, inhabituels !
    Samir Guesmi et Florence Loiret-Caille sont plein de naturel et rendent leurs personnages crédibles.
    Leur virée en Islande permet à la réalisatrice de nous sortir de l’univers fermé (ô combien ! 😉 ) de la piscine pour les paysages superbes de l’île nordique. Bien filmé, des personnages attachants en diable, que demander de plus au cinoche ?

    #8609
    vincent
    Participant

    Avant de tenter l’adaptation de « Valérian », dont j’ai des échos positifs et négatifs (c’est du Besson !), voici l’évocation de quelques films vus ces dernières semaines.

    Je commence par le dernier, vu hier :
    « Grand Froid » de Gérard Pautonnier, avec Jean-Pierre Bacri, Arthur Dupont et Olivier Gourmet.
    Qu’il est plaisant de pouvoir apprécier Jean-Pierre Bacri dans un personnage justifiant son inaltérable côté bougon. Ici, enfin, avec comme complices deux autres croque-morts (Dupont et Gournet), il vit une aventure que seul le cinéma belge peut nous offrir. A partir d’un présent sordide ; une petite affaire de pompes funèbres qui se meurt ! – Pautonnier dévide l’histoire imaginée par Joël Egloff à travers ce qui devient un road movie vers ces contrées de l’humour froid mais essentiel, propres à la culture belge. Une sorte de Monty Python déguisé en Manneken Pis ! Il faut se laisser guider vers les confins du « Grand Froid », le bonheur y est au rendrez-vous, au moins pour les spectateurs !

    « Visages Villages » est un documentaire louchant vers la fiction d’Agnès Varda et JR.
    Agnès Varda ne cessera donc jamais de nous offrir de ces petits joyaux de documentaires qui ne cachent pas, bien au contraire, être des films de cinéma. Ici, en compagnie de JR, un jeune artiste-photographe aux agaçantes lunettes noires, elle nous ballade en France. Les deux photographient. Elle propose, mais lui aussi. Et puis il imprime les photos en énorme format et les colle avec son équipe sur tous les murs et autres supports qui leur passent par la tête. L’ultime habitante d’un coron (ces habitations paternalistes des patrons des mines du Nord – Pas-de-Calais où ils conservaient leurs ouvriers sous leur coupe) se retrouve ainsi sur sa propre façade. Et puis bien d’autres, jusqu’aux femmes de dockers qui envahissent les docks de leurs maris.
    Ici aussi, le bonheur est au rendez-vous, pour tout le monde ce coup-ci : « acteurs », metteurs en scène comme spectateurs.

    Je passerai très vite sur « Baby Boss » de Tom Mc Grathh, film pas destiné au si petits que ça. Même si le bébé, fait incroyable, y tient d’abord le rôle du méchant, il reprend bien vite un beau rôle. Moralisateur comme seul le cinéma américain sait l’être.

    Pour conclure avec « Le Grand Méchant Renard et autres Contes » de Benjamin Renner et Patrick Imbert. Ici, l’imagination et l’humour sont au pouvoir. Le dessin de type aquarelle n’empêche pas une animation fluide. Les trois petites histoires qui nous sont proposées mettent bien en valeur les défauts inhérents habituellement aux humains. Mais c’est fait avec tant de malice qu’on ne peut que souscrire aux aventures de ce renard qui est tout sauf grand et méchant. D’ailleurs, même le loup, qui lui est grand et méchant, s’avère tout aussi pathétique ! Au final, ce sont plutôt les poules qui mènent la danse. A voir en famille ou tout seul, mais avec des enfants qui rient dans la salle.

    #8615
    Mourad
    Maître des clés

    Merci pour ces petites mises en bouche. Demain c’est Valerian, donc je vais vite me faire ma propre opinion. J’ai réussi à passer à travers toutes les bandes-annonces, les critiques, les discussions, etc.
    Vierge devant l’œuvre !
    Qu’il était bon le temps où on déflorait moins ….

    #8647
    vincent
    Participant

    Pour les amateurs de Besson, cette adaptation de « Valérian » est sympathique. Pour les plus critiques (dont vous comprenez que je suis), il s’agit bien d’un film de vacances, avec prétentions toujours chez Besson. Ici, on le sent bien, la prétention est de plaire au public américain. Du coup, on a droit pendant le générique à une histoire du monde pour bien comprendre que les humains ne sont pas seuls dans l’univers et que des rencontres avec toutes sortes d’êtres ont eu lieu.
    On a alors droit à une longue séquence montrant la vie paradisiaque de créatures bleues (mais pas des schtroumfs ni des avatars) avant que l’apocalypse ne leur tombe sur la tronche.
    L’histoire démarre enfin et on suit les deux héros dans leurs pérégrinations. On note avec surprise l’insistance sur les grades de type militaire de Valérian et Laureline. Je ne suis pas un grand lecteur de la BD, mais je n’avais pas souvenir de l’existence de grade.
    Que dire, sinon que les images de synthèse ont la part belle, comme d’hab’ au détriment de la profondeur des personnages.
    Sentiment mitigé sur ce space opera plein de bonnes intentions mais aussi très maladroit (bon, je n’ai pu voir que la VF en 2D). L’âge des acteurs montre bien que le public choisi est celui des ados, alors que la BD était plus tout public.
    Pas décevant pour un Besson mais décevant pour un film de SF fort de tant de moyens (il s’est payé la Metaworkshop de Peter Jackson et l’ILM -I Like Monney- de George Lucas).
    A vous de vous faire votre avis !

    #13967
    dcsale
    Participant

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